Blog de l'école des Alagniers de Rillieux la pape - 69

lundi 27 mars 2017

récit d'un soldat lors de la campagne de Napoléon en Russie - CM2 Mme Sagne

Nour – Adon

Depuis plusieurs jours, je souffre. Je suis gelé. Il fait un froid de canards. Les arbres sont coupés, des personnes sont mortes de froid. Il y a beaucoup de fumée. On meurt de faim. Nos provisions sont gelées. Les charettes sont cassées. On ne peut plus transporter le matériel. Il fait tellement froid qu’on ne peut plus dormir. Chaque jour, on passe des nuits blanches. Nos habits sont déchirés et on n’a même pas de nourriture. J’aimerais pouvoir dormir dans un lit chaud. Le sol est mouillé. Il y a beaucoup de neige. On n’a plus de munitions pour nos armes. Nous avons même perdu des armes. Pour les personnes blessées, il n’y a aucun espoir. On ne peut pas les sauver car nous n’avons pas le matériel approprié. Nos chevaux sont morts.


Aryham

Nous sommes au milieu de nulle part et je suis frigorifié. J’ai envie de rentrer. Je ne dors plus et je ne mange plus. Il neige. Vous me manquez énormément. Nos conditions de vie sont misérables. Nos provisions sont vides. Mes compatriotes et moi sommes tombés dans le même pétrain. Si on devait s’en sortir, ce serait ensemble ! La misère dans laquelle je suis est déplorable.

PS : Vous me manquez !


Kalil

Je suis terrifié et j’ai peur, au secours ! Je suis mort de faim. Je veux rentrer chez moi. En plus, je sens la crasse et la transpiration. J’ai l’impression d’être perdu dans un désert glacial. J’ai froid. C’est bizarre, nous allons vers le côté obscur. On se dirige vers l’enfer. J’ai mal aux pieds. Je voudrais dormir. La météo est mauvaise pou nous. Je ne pouvais pas me brosser les dents. Les autres mouraient de jour en jour. Alors, je me suis réveillé et toute la troupe était partie. Il croyait que j’étais mort. Je voulais rentrer chez moi. Le vent soufflait tellement fort. Je les ai rattrapés. Mes cheveux s’arrachaient, je commençais à faiblir comme une vieille personne. Les nuages étaient tellement épuisants que nous nous sommes arrêtés là. Pour l’instant, nos provisions étaient emportées par l’eau. Les habits de mes compagnons étaient déchirés. Les hommes criaient. Le chef voulait continuer tout droit mais nous étions presque tous morts.

Nadjati

Je meurs de froid, j’ai faim. J’ai envie de pousser tout le monde. J’ai besoin d’aide. Je n’arrive pas à dormir. J’ai besoin d’un lit chaud. Ma famille me manque. Les nuages sont noirs comme la nuit. Il fait un froid de canard. Le sol est enneigé. J’ai les pieds gelés car mes chaussures sont détruites.
                                


Yacine

Je meurs de faim, il fait froid et on ne se brosse pas les dents. C’est l’horreur ! Il n’y a pas de toilettes. On nous laisse mourir. Au début, on a passé des épreuves. On dort dehors, c’est la fin ! Pire, la météo est un enfer. Il pleut. Le sol est caillouteux, le sable pique. On se dirige vers l’enfer. Parfois, ils nous donnent de la nourriture.


Aymen

J’ai besoin d’aide. Je meurs de faim. Le temps est glacial. Je veux rentrer chez moi. Les nuages sont noirs. Nous combattons pour Napoléon. Le vent est violent, il y a du brouillard. Je veux être soigné par ce que je ne sens plus mon corps. Il y avait quelques miettes de pain. Je n’ai plus de force, je devais ramper sur la neige gelée.


Amira

Je suis terrifié, j’ai froid, je meurs de faim et je suis sale. Malheureusement, je crois que je ne vous reverrais jamais. Il y a beaucoup trop de monde. Nous n’avons pas de quoi manger ni dormir. Les autres sont comme moi. On marche dans l’eau et la boue. Mes pieds sont trempés. J’ai l’impression que la tempête va s’abattre sur nous. J’aimerais bien avoir un lit chaud et confortable, des provisions et un beau temps. Les personnes autour de moi m’écrasent, des autres demandent de l’aide, ils me font de la peine.

Rihanna

Ma chère famille,

Vous me manquez beaucoup, je meurs de froid, de faim et de soif. Il fait un mauvais temps, nous traversons la Bérézina. J’aimerais tellement vous retrouver et ne plus me faire piétiner. Prendre un bon bain chaud me ferait le plus grand bien. Mes camarades sont très gentils. Ils m’aident à me relever quand je suis à terre alors qu’eux aussi souffrent. Napoléon nous a donné trop d’ordres. Le ciel ne nous encourage pas et nos vêtements sont très déchirés. Les bousculades sont trop violentes à cause du monde. Le village de Russie était vide et tout brûlé. Nous avons pris des flammes. Nous sommes en route vers la France. J’espère vous revoir vivants. Vous me manquez.

Ouassim

Je suis frigorifié et je vais peut-être mourir. On a besoin d’aide. J’ai très faim. J’ai envie de rentrer chez moi. Vous me manquez. Le sol est glacé et je veux dormir sur un lit bien chaud. Je suis en mauvais état. Je suis malade et mon ventre me fait horriblement mal. La météo est très mauvaise. On a essayé de traverser le fleuve Bérézina. Ca a été difficile. La neige est glaciale. On s’enfonce jusqu’aux cuisses.  Nous avons dû ramper  et construire un pont. Nous sommes misérables avec mes camarades. Nous avons fouillé des maisons mais les paysans russes avaient tout brûlé. Vous me manquez, je vous aime.




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